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La folle guerre des corbeaux : comment un homme ordinaire est devenu le roi de deux armées d’oiseaux

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aujourd’hui, laissez-moi vous emmener au cœur d’une histoire impossible à inventer

Imaginez un instant : vous bossez dans un bâtiment quelconque, quelque part aux États-Unis. Chaque soir, juste à côté, des milliers de corbeaux font halte dans les arbres, piquant quelques insectes, profitant de l’ombre, puis repartant avant l’aube. Une routine pas spécialement excitante… jusqu’à ce qu’un homme, qu’on appellera john, décide de changer la donne. Ce qu’il va faire ? Créer une guerre entre deux gangs de corbeaux, rien que ça. Et le plus dingue, c’est qu’au bout du compte, il va devenir leur roi, distribuant des frites McDonald’s comme un seigneur féodal. Pas besoin de fantaisie, l’histoire est vraie, postée sur Reddit en 2013.

la découverte : deux gangs de corbeaux dans un même territoire

D’un côté, nous avons le « gang des perchés », confortablement installé dans les arbres, peinard, savourant sa nourriture naturelle. De l’autre, juste de l’autre côté de la rue, un « gang des poubelles » : ces corbeaux traînent près des trottoirs, surtout autour du McDonald’s voisin, où les poubelles regorgent de restes. On a donc une dualité :

  • Gang des perchés : Observant, hautain, bénéficiant de l’abondance d’insectes dans les branches.
  • Gang des poubelles : Au sol, un peu prolétaire, mais toujours à l’affût du prochain Big Mac abandonné.

Deux tribus distinctes, mais jusqu’ici, pas de conflit. Ils cohabitent simplement, chacun dans son coin, comme s’ils s’ignoraient.

la grande idée de john : semer la discorde

john, intrigué par ces oiseaux, se plonge dans des bouquins. Il découvre que les corbeaux ont une mémoire des visages stupéfiante et adaptent leur comportement en fonction du traitement qu’on leur réserve. S’ils vous aiment, ils peuvent quasi vous vénérer. S’ils vous détestent, attendez-vous à des représailles en règle.

Une idée germe alors dans l’esprit tordu de john : Et si je manipulais ces corbeaux ? D’un côté, il va harceler le gang des perchés. Comment ? En leur lançant des cailloux, en klaxonnant, en secouant les branches. Bref, il les pourrit. L’objectif ? Devenir leur pire cauchemar, qu’ils le haïssent profondément.

De l’autre côté, john nourrit le gang des poubelles. À chaque passage chez McDo, il achète une grande frite supplémentaire. Il sort, tend les frites chaudes, salées, délicieuses, aux corbeaux affamés du trottoir. Très vite, ces derniers l’adorent. Ils le reconnaissent à distance. Dès qu’ils le voient : cris de joie, battements d’ailes, accueil triomphal. john est en train de se constituer une « armée » fidèle, encouragée par des rations régulières de frites.

la montée des tensions : jalousie et représailles

Le tableau devient délirant :

  • Gang des perchés : frustré, en colère, harcelé par john. Ils le détestent, lui jettent des noix, des petits projectiles.
  • Gang des poubelles : adorant leur bienfaiteur, ils commencent à devenir de véritables gardes du corps, escortant presque john quand il se déplace, veillant à ce qu’il ne lui arrive rien.

La haine monte entre les deux gangs. Les perchés voient d’un très mauvais œil ce traitement de faveur. Pourquoi ces autres corbeaux reçoivent-ils des frites croustillantes tandis qu’eux subissent des cailloux et des cris stridents ? La jalousie attise l’étincelle. On sent que ça va mal finir.

la guerre éclate : un ciel noir de plumes et de cris

Un beau jour, la tension atteint son paroxysme. john sort de son bâtiment et tombe sur un silence étrange. Plus aucun croassement familier, plus de bruissement d’ailes. L’air est lourd, électrique. Soudain, un corbeau du gang des perchés fond sur lui, pousse un cri terrible et lâche un projectile sur son épaule. Comme un signal de guerre.

En une fraction de seconde, le ciel s’assombrit. Des centaines, voire des milliers de corbeaux, se lancent dans une bataille aérienne titanesque. Les plumes volent, les becs s’entrechoquent. Le gang des poubelles, dopé aux frites, se bat férocement. Le gang des perchés, fou de rage, attaque sans pitié. C’est un affrontement épique, violent, un véritable champ de bataille ornithologique. john n’en croit pas ses yeux. Il se replie à l’écart, observe cette scène surréaliste. De sa petite expérience malsaine est née une guerre totale.

la victoire du gang des frites

Après une heure de chaos, le calme revient. Le ciel se dégage, le nuage noir d’oiseaux se disperse. Les vainqueurs ? Le gang des poubelles. Son dopage nutritionnel a payé. Quant aux perchés, ils sont décimés, envolés, vaincus. jonh est ébahi. Il a provoqué une guerre pour de vrai, simplement en nourrissant un groupe et en maltraitant l’autre. Il devient, de fait, le roi incontesté du gang des poubelles.

L’un de ses corbeaux favoris, qu’il a baptisé reggie, le regarde. Il a quelques cicatrices, mais il est vivant, fier. L’oiseau reconnaît sans doute la main nourricière, celui qui a permis au groupe de triompher. Une relation bizarre, presque malsaine, s’est créée entre un homme et une armée d’oiseaux meurtriers, prêts à tout pour une ration de pommes de terre coupées en bâtonnets.

l’épilogue : un seigneur de guerre au mcdonald’s

Sous le choc, john traverse la rue, comme un empereur victorieux, entouré de ses corbeaux fidèles. Il pousse la porte du McDonald’s. Les passants hallucinent. Il commande une douzaine de grandes frites, une offrande à ses guerriers à plumes. Le vendeur le regarde, incrédule, tandis que les oiseaux attendent, affamés, sur le trottoir. Un festin pour célébrer une victoire sanguinaire, improbable, née d’une simple curiosité mal placée.

Cette histoire, racontée sur Reddit en 2013, reste un mystère. Vraie ? Exagérée ? Peut-être, mais qu’importe. Elle reflète l’étrangeté du web, où l’on découvre des récits fous, des anecdotes surréalistes, et où un simple inconnu peut prétendre, le temps d’une guerre improbable, être le roi d’une armée de corbeaux.

Cette histoire est si folle qu’on a envie d’y croire. Une leçon, peut-être : même des frites McDonald’s peuvent déclencher une guerre, et nous rappeler combien la frontière entre l’ordinaire et l’absurde est mince.

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